Fin de vie : actualité d’un débat |
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Nombre
d’entre vous ont apprécié la conférence donnée par Laure Marmilloud, le
27 janvier, salle Bonnefille, à Roanne. L’article qu’elle nous a fait
parvenir éclairera ceux d’entre vous qui n’ont pu y assister. |
Accompagner la fin de vie en toute humilité, avec JALMALV |
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JALMALV
(Jusqu’à la mort, accompagner la vie) est un mouvement né il y a près
de 40 ans, en réaction aux conditions de vie – souvent inhumaines – des
années 80.
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Les soins palliatifs : tout ce qu’il reste à faire quand il n’y a plus rien à faire |
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Au
moment où s’engage le débat, au parlement, sur la grave question de la
fin de vie (certainement aussi importante que la question des
retraites), nous avons interviewé Damien Godinot, psychologue et membre
d’une équipe mobile de soins palliatifs.
Pour aller plus loin :
https://urlz.fr/kn9y https://urlz.fr/kna3 https://sfap.org/actualite/lancement-de-la-campagne-osons-vivre |
Fin de vie : vouloir faire comme les autres... |
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L’euthanasie est dans l’air et le terrain semble préparé pour sa banalisation. Un ancien médecin hospitalier roannais, chef de service de pneumologie livre son analyse. |
Mon témoignage sur la fin de vie |
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Pendant
plusieurs années, j’ai accompagné des malades en fin de vie, en
l’hôpital ou en établissement de soins de suite avec l’Association
JALMALV (Jusqu’à la mort, accompagner la vie). Actuellement, proche
d’un Ehpad, mon expérience m’aide à accompagner les personnes âgées
dont je reste proche. L’important, c’est d’abord de les écouter, les laisser exprimer leurs craintes, leurs désirs puis les rassurer, leur dire qu’on reste proche, qu’on les accompagne, qu’ils ne seront pas seuls. J’ai entendu plusieurs fois des personnes dire : « Je ne veux pas mourir seule. » La demande la plus importante formulée par tous : « Je ne veux pas souffrir ! » Si les douleurs de la personne sont calmées, si elle a une présence auprès d’elle, elle est rassurée. J’ai rarement entendu des personnes demander qu’on les aide à mourir ! Les soins palliatifs ont cet avantage de veiller au confort des malades, de s’abstenir de tout traitement inutile (pas d’acharnement thérapeutique) de les soutenir moralement et psychologiquement. Tant qu’une personne n’est pas morte, elle est vivante. La fin de vie permet aux personnes de se recentrer sur l’essentiel. Combien de réconciliations ont pu avoir lieu, combien de pardons accordés, combien de manifestations de l’amour porté à ses proches quand on sait ou que l’on sent la mort venir. J’ai été témoin de belles fins de vie ! Et d’avoir envie, malgré la peine ressentie, de rendre grâce. Pour les croyants, la certitude de rencontrer Dieu, de retrouver tous les siens sont une aide précieuse. Quel bonheur de croire et de réaffirmer l’inépuisable bonté et miséricorde de Dieu ! Pour moi, la loi Claeys-Léonetti de 2016 n’est pas encore assez connue (même par les soignants) ni appliquée correctement. Pourtant, elle pourrait répondre à la majorité des situations. Une loi générale ne peut pas répondre à tous les cas mais la modifier pourrait avoir de graves conséquences : faire perdre la confiance en son médecin ; inciter des malades à demander l’euthanasie par souci d’économie (les journées d’hospitalisation coûtent cher à la Sécurité sociale) ; se savoir ou se croire une charge pour ses enfants pour une personne âgée peut l’amener à demander d’en finir avec la vie. Ce n’est pas triste d’accompagner des fins de vie. Au contraire, cela peut aider à apprivoiser la sienne à venir et je peux dire que certaines personnes nous donnent à ce moment-là de belles leçons de vie ! A.T.
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L’ensemble d’Églises chrétiennes de France prend position sur la fin de vie |
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Un
récent texte émanant du CÉCEF (Conseil des Églises chrétiennes en
France) permet de clarifier la position commune des chrétiens sur cette
grave question.
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Une prière de réconfort |
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Nombreux sommes-nous à connaître ce sentiment d’abandon. Voici une prière de demande que nous pouvons aisément faire nôtre. Seigneur, me voici devant toi,
diminuée par la souffrance et la fatigue. J’ai peur de souffrir encore plus et j’ai du mal à n’offrir aux autres qu’un pauvre sourire. Pourquoi le calvaire de ces soins si difficiles à supporter ? Je suis tentée de baisser les bras et de me laisser couler. Et toi, Seigneur, tu te tais ! On m’a dit que tu nous aimes et tu ne fais rien pour m’aider ! Ou bien est-ce moi qui refuse de te laisser m’aider ? Pourtant ce serait peut-être le moment de te connaître, de m’ouvrir à ta présence en moi, de croire à ta Parole : « Celui qui vit et croit en moi, fût-il mort vivra : crois-tu cela ? » Aide-moi à te dire : « Je crois en toi. Je crois que tu me fais vivre d’une vie nouvelle que rien, même la mort, ne pourra détruire. » Aide-moi, ne m’abandonne pas ! Prière d’une malade
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